Portrait de la finale: Les Rafales de la Mauricie contre les Remparts du Richelieu

(Montréal, Québec) Le dimanche 17 avril 2016 - Cette après-midi, les Rafales de la Mauricie et les Remparts du Richelieu dans la catégorie Pee-Wee AA s’affronteront pour savoir qui repartira du Lac St-Louis avec la médaille d’or au cou. Hockey Québec vous présente un portrait des deux formations.
Après avoir connu la victoire et la défaite cette saison, les Rafales de la Mauricie sont prêtes pour la grande finale de la Coupe Dodge 2016. «Cette année, nous avons vu une belle progression. Notre équipe a gagné et a perdu contre toutes les équipes de la ligue. C’était très serré. Nous avons tout de même réussi à se classer au 4e rang du classement», explique l’entraineur-chef de la formation, Steeve Moreau.
Pour l’entraineur, l’identité de sa formation est l’éthique de travail: «Nous sommes une équipe qui est difficile à battre. Nous ne sommes peut-être pas l’équipe la plus talentueuse, mais on compense avec le travail. Nous n’abandonnons jamais. Les filles travaillent 60 minutes.»
Ce que Steeve Moreau retient de cette saison, c’est l’esprit d’équipe qui règne entre les joueuses: «Les filles se respectent énormément. Ce sont des jeunes filles avec de très bonnes valeurs. Elles s’entendent très bien et ça se voit sur la glace. Notre force, c’est que les filles travaillent très bien en groupe de cinq. Nous avons une très bonne gardienne et notre système de jeu défensif est excellent.»
Dans l’ensemble, l’entraineur est très satisfait du rendement de ses joueuses de deuxième année tout au long de la saison: «Elles nous ont permis de gagner beaucoup de match et elles ont haussé leur jeu d’un cran dans les parties importantes.»
Cependant, il n’oublie pas les performances de ses filles de première année: «Il ne faut pas les oublier. Elles font aussi partie de l’équipe. Elles ont toutes connu une belle évolution.»
Les Rafales ont eu un parcours difficile avant d’obtenir leur billet pour les Championnats provinciaux: «On a eu plusieurs blessées pendant les séries. Notamment, notre capitaine qui a été tenue à l’écart du jeu. Cela a été une grosse perte. On a perdu plusieurs rencontres par un seul but. Ce n’était pas facile sur le moral. Nous avons été éliminées en demi-finale des séries.»
Suite à cette défaite, l’entraineur a constaté que ses filles réagissaient très bien à l’adversité: «À ce moment-là, les filles se sont vraiment serrées les coudes pour rebondir. Nous sommes même parties en retraite fermée.»
Pour se rendre loin à la Coupe Dodge, Steeve Moreau croit qu’il faut un solide esprit d’équipe: «C’est la clé du succès, mais il faut aussi que les filles sentent qu’elles ont du support des entraineurs et des parents. Ajoutons à ça, de la motivation et du plaisir et je crois qu’une équipe peut remporter tous les honneurs.»
Avant chaque rencontre, les joueuses des Rafales de la Mauricie ont un traditionnel rituel: «Les filles commencent par faire leur réchauffement en groupe. Ensuite, 20 minutes avant la partie, je viens les voir pour parler de stratégies et on quitte pour qu’elles se concentrent. Tout juste avant le début du match, on revient dans la chambre, on fait notre discours de motivation et on annonce l’alignement partant», partage l’entraineur de la formation.
Cette après-midi, avant d’entrer dans le vestiaire, Steeve Moreau ne parlera pas de stratégie: «Je vais simplement leur rappeler qu’elles jouent pour des moments comme ceux-là. C’est à elles seules de saisir l’occasion. Je vais aussi leur dire que le plus important c’est d’avoir du plaisir et de vivre ce moment inoubliable de la meilleure des façons.»
«L’équipe championne sera celle qui jouera avec le plus d’émotion, d’intensité et avec le désir de remporter la coupe.»
En tant qu’entraineur, Steeve Moreau confirme qu’un énorme sentiment de fierté l’anime en ce moment: «On est extrêmement fiers de ce que notre groupe a accompli. C’est certain qu’on est anxieux puisqu’on se prépare toute l’année pour cette rencontre, mais elles peuvent être satisfaites de leur travail. Maintenant, il ne reste plus qu’à mettre la cerise sur le sundae.»
Les Remparts du Richelieu
Après une saison victorieuse, les Rapides du Richelieu Pee-Wee AA s’apprêtent à disputer le match le plus important de la saison: «Nous avons connu une saison de rêve. Nous avons cumulé une fiche de 19 victoires et seulement cinq défaites», explique l’entraineur-chef, Pierre Caron.
Les Remparts du Richelieu ont connu du succès en raison de l’esprit d’équipe qui anime le vestiaire: «Nos joueuses sont très proches l’une de l’autre. C’est un groupe très déterminé. En début de saison, elles s’étaient fixées l’objectif de remporter la Coupe Dodge. C’est cette après-midi qu’on saura si elles réussiront. C’est avec cette idée en tête qu’elles ont travaillé fort toute la saison. Cela a été payant, on voit les résultats en fin de semaine», ajoute-t-il.
Pierre Caron est très fier de ce que ses joueuses ont accompli sur la glace, surtout les deux gardiennes de but: «Nous avons probablement les deux meilleures gardiennes de toute la ligue. Elles nous ont grandement aidé cette saison. Elles sont en mesure de remporter des matchs à elles seules. En demi-finale, Léa Bessette a été extrêmement solide avec 31 arrêts.»
De leur côté, les Remparts du Richelieu ont eu un parcours plus traditionnel avant d’aboutir à la Coupe Dodge: «Nous avons eu une belle constance tout au long de la saison. On a eu beaucoup de parties qui se sont terminées par un pointage serré. Justement, nous avons remporté les régionaux dans un match extrêmement serré. Nous sommes contents d’être rendu où nous sommes», témoigne l’entraineur de la formation.
Pierre Caron croit que c’est l’attitude que les joueuses ont dans le vestiaire et sur la glace qui démarque les équipes gagnantes: «C’est l’attitude des joueuses qui fait foi de tout, bien plus que le talent. Il faut vouloir faire des sacrifices pour l’équipe et nos joueuses réagissent bien à ça.»
L’entraineur des Remparts du Richelieu vient tout juste de terminer le match «le plus émotif du tournoi»: «Nous avons vécu beaucoup d’adversité pendant cette rencontre. Les filles étaient très nerveuses, nous avons dû les calmer avant d’embarquer sur la glace.»
Après un match de demi-finale qui s’est décidé après plusieurs rondes de tirs de barrage, Pierre Caron est très soulagé d’avoir obtenu son billet pour la finale: «Honnêtement, on a eu très peur. Je suis tellement heureux. À partir de maintenant, les filles peuvent être fières de leur saison. Je sais que les filles se mettent beaucoup de pression et qu’elles veulent gagner, mais je suis déjà fier d’elles. Il arrivera ce qu’il arrivera. Nous pourrons sortir d’ici la tête haute.»