Entraîneur(e)s | Comment bien communiquer avec son équipe en période de tournois?
La frénésie des tournois s’est emparée de la majorité des équipes au Québec. Malgré les différentes émotions que peuvent nous faire vivre ces tournois, l’entraîneur(e) devra toujours garder en tête qu’il doit communiquer de façon adéquate, selon les situations, par la communication verbale ou non verbale.
Que ce soit une partie du tournoi préliminaire ou une finale, voici des conseils pour que votre communication demeure un levier de motivation important pour les joueuses et joueurs.
LA COMMUNICATION VERBALE
Utiliser sa voix est un art qui s’apprend et l’une des façons les plus courantes consiste à s’enregistrer et à se corriger. Une tierce personne peut également aider à identifier nos forces et nos points à améliorer afin d’avoir une communication plus efficace.
Un ton approprié
Parfois, certains entraîneur(e)s poussent un peu fort sur le volume. Ceci peut devenir agressant pour les joueurs. À l’inverse, un ton trop faible fera perdre l’attention tant recherchée ou ne rejoindra pas les joueurs sur la glace. Le son voyage différemment d’un aréna à l’autre. Il est alors plus facile de juger des possibilités et limites de la communication verbale devant votre équipe.
Un rythme et un débit raisonnable
Une personne dont le débit est trop rapide fatigue rapidement son auditoire. Lors de la période de préparation au match, il faut se doter de points clés réalistes (2 à 3 maximum) et se limiter aux éléments essentiels. Il faut se rappeler que sans l’attention des participants, on ne peut atteindre de bons résultats.
Un vocabulaire adéquat
Parfois, des entraîneur(e)s intellectualisent leurs explications et l’effet est dévastateur. Les joueurs préféreront souvent se taire plutôt que d’avouer leur incompréhension. L’entraîneur(e) doit bien identifier sa clientèle et ajuster son vocabulaire en conséquence.
L’humour
L’humour n’est pas une nécessité et parfois, il ne convient pas à la personnalité de l’entraîneur(e). Plusieurs entraîneur(e)s réputés n’utilisent pas l’humour dans leurs façons de faire. Il faut donc éviter de penser que l’humour doit faire partie du répertoire à utiliser à tout prix. Toutefois, si votre style s’y prête bien, un conseil : n’en mettez pas trop. Si jamais il y a dérapage, ramener le groupe sera pénible, car changer les règles en cours de route n’est pas toujours facile.
COMMUNICATION NON-VERBALE
Lors d’une conversation, la gestuelle-réflexe est largement utilisée. En animation, quelques principes sont à surveiller.
Les mouvements
Certains spécialistes recommandent d’éviter de trop bouger. Ceci est très pertinent lors d’une conférence et surtout si on doit lire un texte. Cependant, pour un entraîneur(e), il est plus important de rester face aux joueurs en tout temps et de diminuer ses mouvements lors des explications.
Le regard
Si le non verbal peut parler alors les yeux doivent entendre. Un entraîneur(e) qui veut capter les désaccords, la fatigue, ou l’impatience non verbalisés de son groupe n’a qu’une solution : balayer continuellement des yeux son auditoire. C’est une habitude à développer à tout prix afin de diagnostiquer son groupe et de s’ajuster rapidement.
Pour trouver l’ensemble des informations à ce sujet, nous vous invitons à consulter le Guide de l’entraîneur au Chapitre 6 - Communication et intervention (p.96).
Hockey Québec tient à remercier tous les entraîneur(e)s pour leur implication auprès des jeunes. Bons tournois à tous et toutes !
Réseau Hockey Québec
Entraîneur(e)s | Comment bien communiquer avec son équipe en période de tournois?
La frénésie des tournois s’est emparée de la majorité des équipes au Québec. Malgré les différentes émotions que peuvent nous faire vivre ces tournois, l’entraîneur(e) devra toujours garder en tête qu’il doit communiquer de façon adéquate, selon les situations, par la communication verbale ou non verbale.
Que ce soit une partie du tournoi préliminaire ou une finale, voici des conseils pour que votre communication demeure un levier de motivation important pour les joueuses et joueurs.
LA COMMUNICATION VERBALE
Utiliser sa voix est un art qui s’apprend et l’une des façons les plus courantes consiste à s’enregistrer et à se corriger. Une tierce personne peut également aider à identifier nos forces et nos points à améliorer afin d’avoir une communication plus efficace.
Un ton approprié
Parfois, certains entraîneur(e)s poussent un peu fort sur le volume. Ceci peut devenir agressant pour les joueurs. À l’inverse, un ton trop faible fera perdre l’attention tant recherchée ou ne rejoindra pas les joueurs sur la glace. Le son voyage différemment d’un aréna à l’autre. Il est alors plus facile de juger des possibilités et limites de la communication verbale devant votre équipe.
Un rythme et un débit raisonnable
Une personne dont le débit est trop rapide fatigue rapidement son auditoire. Lors de la période de préparation au match, il faut se doter de points clés réalistes (2 à 3 maximum) et se limiter aux éléments essentiels. Il faut se rappeler que sans l’attention des participants, on ne peut atteindre de bons résultats.
Un vocabulaire adéquat
Parfois, des entraîneur(e)s intellectualisent leurs explications et l’effet est dévastateur. Les joueurs préféreront souvent se taire plutôt que d’avouer leur incompréhension. L’entraîneur(e) doit bien identifier sa clientèle et ajuster son vocabulaire en conséquence.
L’humour
L’humour n’est pas une nécessité et parfois, il ne convient pas à la personnalité de l’entraîneur(e). Plusieurs entraîneur(e)s réputés n’utilisent pas l’humour dans leurs façons de faire. Il faut donc éviter de penser que l’humour doit faire partie du répertoire à utiliser à tout prix. Toutefois, si votre style s’y prête bien, un conseil : n’en mettez pas trop. Si jamais il y a dérapage, ramener le groupe sera pénible, car changer les règles en cours de route n’est pas toujours facile.
COMMUNICATION NON-VERBALE
Lors d’une conversation, la gestuelle-réflexe est largement utilisée. En animation, quelques principes sont à surveiller.
Les mouvements
Certains spécialistes recommandent d’éviter de trop bouger. Ceci est très pertinent lors d’une conférence et surtout si on doit lire un texte. Cependant, pour un entraîneur(e), il est plus important de rester face aux joueurs en tout temps et de diminuer ses mouvements lors des explications.
Le regard
Si le non verbal peut parler alors les yeux doivent entendre. Un entraîneur(e) qui veut capter les désaccords, la fatigue, ou l’impatience non verbalisés de son groupe n’a qu’une solution : balayer continuellement des yeux son auditoire. C’est une habitude à développer à tout prix afin de diagnostiquer son groupe et de s’ajuster rapidement.
Pour trouver l’ensemble des informations à ce sujet, nous vous invitons à consulter le Guide de l’entraîneur au Chapitre 6 - Communication et intervention (p.96).
Hockey Québec tient à remercier tous les entraîneur(e)s pour leur implication auprès des jeunes. Bons tournois à tous et toutes !
Source : Hockey Québec
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